12 septembre 2015 | Par Pierre Khalfa (Attac)
L’élection de Jeremy Corbin à la tête du Parti travailliste a été sans appel. Élu au premier tour de scrutin par 59,5 % des voix, contre la nomenklatura travailliste, majoritaire dans les trois collèges électoraux – les membres du parti, les sympathisants, les adhérents des syndicats historiquement liés au Labour -, avec une participation électorale massive, sa victoire ne peut être contestée, d’autant plus qu’elle s’est traduite par un engouement populaire inédit pour une élection de ce type. Après plus de deux décennies de blairisme, d’abord triomphant puis honteux, cette victoire est un tournant non seulement pour le Royaume Uni mais aussi pour les pays européens.