Un article clair de Tristan Auvray, Thomas Dallery et Sandra Rigot publié dans Alterécoplus du 25 mars 2016.
La cause est entendue : le chômage serait imputable à un manque de flexibilité du marché du travail français. Avec la loi El Khomri, les entreprises vont désormais pouvoir rejeter sur le dos de leurs travailleurs les fluctuations de la conjoncture qu’elles subissent : puisque la demande adressée aux entreprises est variable, il conviendrait de rendre les coûts de la main d’œuvre tout aussi variables, en adaptant, au gré des fluctuations de la demande, le nombre d’employés, le temps de travail et/ou les rémunérations. En procédant ainsi, ce sont bien les travailleurs qui supportent le risque entrepreneurial.